Compte-rendu du groupe de parole du lundi 19 janvier
Les échanges ont porté autour de trois thèmes :
le sommeil, guérir pas assez vite, apprendre à apprécier la vie au quotidien en s’appuyant sur les côtés positifs.
Guérir vite ? de quoi ? D’avoir été victime d’abus sexuels incestueux ? C’est l’agresseur qui est malade. et nous qui sommes en souffrance. la souffrance psychique associée aux souffrances physiques et corporelles (état dépressif plus ou moins intense, algodystrophie, fibromyalgie… les chutes évoquées en fin de séance, aussi), Il arrive que les proches, Ayant bien entendu le traumatisme de l’inceste (d’un grand-père), il arrive que les proches souhaiteraient que vite, la victime retrouve la forme et un moral au beau fixe à toute épreuve. Il faudrait pouvoir expliquer que le trauma de l’enfance est inscrit profondément en nous, » indélogeable » ! Il faut du temps pour le « sortir de soi » Penser que l’artiste Niki de Saint Phalle, révèle par écrit l’inceste qu’elle a subi de la part de son père, a écrit « mon secret » à 60ans ! Vers 40 ans, elle a réalisé un film, après la mort du père pour exorciser le mal que lui a fait son père en tuant ! … on ne peut pas guérir vite !
A tout âge pouvoir dire aux autres, avec l’espoir d’être reconnu dans sa souffrance d’enfant. Etre reconnu en tant que victime permet de se vivre mieux. Attention, à dire entre amis, ou en famille, c’est prendre le risque de ne pas être entendu ! et de sentir qu’on embête avec notre histoire…ce n’est pas socialement correct !
Vivre mieux, c’est dormir d’un sommeil pas trop morcelé, réparateur et régénérateur d’énergie. sinon une grande fatigue s’installe. Qu’est-ce qui permettrait de mieux dormir sans somnifères ?
Une autre solution évoquée, c’est de se concentrer plutôt sur le positif : un café, un rayon de soleil, le ronron du chat (ronronthérapie), la couleurs des fleurs.
Pour des ex-victimes travaillant dans le commerce, parler à des clients en tant que personne et prendre conscience du bienfait des échanges verbaux peut nous aider à nous restaurer.
Pingback: Compte-rendus de groupe de parole | AREVI
Pingback: Compte-rendu de groupe de parole | AREVI