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Atelier thématique le 31/05

AREVI organise un atelier thématique le 31 mai (sur le même fonctionnement que ceux-ci), merci de vous inscrire si vous souhaitez y participer en nous contactant : en indiquant votre prénom ou pseudo.
Cet atelier aura lieu de 13H-16h.
Thème : la domination

L’atelier a lieu à l’adresse suivante :
Maison des Associations, 23 rue Greneta, 75002 Paris
M° Réaumur – Sébastopol

CR du groupe de parole du 19/05/2014

Compte rendu du groupe de parole du 19 mai 2014

Thèmes retenus en début de séance : le deuil, les relations familiales, la justice et les procès, les relations à la nourriture.

Le deuil est revenu dans plusieurs témoignages. Qu’est-ce que le deuil ?
La mort de l’abuseur (se) représente une réelle délivrance mais efface-t-elle toutes les souffrances du passé incestueux. Nous le voudrions bien, la mort sera-t-elle libératrice des actes incestueux. Si ce n’est la mort, ce peut être le deuil par une disparition (sans laisser d’adresse de l’abuseur).
Le procès qui acte les actes commis par l’abuseur et sur sa victime mineure, sont importants pour la réhabilitation personnelle et sociale de la personne victime. Cela participerait-il au processus de deuil ?
Mais si le deuil n’existait pas et que nous gardions en mémoire tout ce qui nous a construits (événements heureux et malheureux, souvent difficiles à discerner par certaine victimes), ce serait plutôt une intégration de ces évènements.
Ce vécu douloureux au contraire semble permettre d’apprécier les petits moments positifs comme un rayon de soleil, les chant des oiseaux, les fleurs… Allons même jusqu’à dire que ces capacités seraient plus développées chez les ex-victimes.
Des personnes ont évoqué qu’elles avaient été droguées avant d’être abusées, mais qu’elles avaient de réelle difficultés à le reconnaitre pour elle-mêmes, tellement, c’est impensable. Le principal questionnement pour avancer : quelle thérapie choisir ? laquelle sera efficace, le psy consulté sera-t-il apte à comprendre ?
Une belle reconnaissance sociale serait la mise en place d’un mémorial (virtuel ou réel) où chaque victime non reconnue à cause de la prescription de la loi (entre autre) pourrait être répertoriée et peut être se sentir réhabilité dans son histoire. Il faut rêver ! Mais nous avons le groupe de parole Arevi, chaque semaine qui nous soutient.

CR du groupe de parole du 28/04/14

Compte rendu du groupe de parole du lundi 28 avril 2014

Dernier lundi du mois, nous accueillons deux nouvelles personnes proches de victimes : une mère à qui sa fille vient de confier les abus passés de son compagnon, une grand mère qui refuse de voir son petit fils être confié à un grand père qui a abusé de sa belle fille. Une nouvelle victime est également là pour la première fois.

Deux personnes ressources sont présentes : une psychologue qui a écrit une thèse sur la filiation dans le cadre de l’inceste et une art-thérapeute pour victimes d’inceste.

Les thématiques sont : la filiation – la protection – comment s’autoriser au plaisir – les angoisses

Dix sept personnes sont présentes, chacun prendra au moins une fois la parole.
La filiation est une question douloureuse pour les victimes comme pour toute personne prise dans le système incestueux. Comment donner du sens à la position d’une famille qui nie la gravité de l’inceste ?
Comment accepter de voir ce qui est tabou, comment pouvoir entendre et comprendre l’impensable ?

La protection de l’enfant violé n’est pas assurée, l’adulte victime souffrira toute sa vie d’un manque élémentaire de confiance en soi et se retrouvera tout au long de son existence dans des situations de danger, d’abus de confiance qui aggraveront le sentiment d’incohérence connu dans l’enfance.

Qu’est ce que le plaisir de vivre, dans un cadre de vie où le plaisir a été imposé de l’extérieur par un membre de la famille qui s’est donné le droit d’user du corps de l’enfant ? Le plaisir est craint ou recherché frénétiquement, il est toujours source d’angoisse.

Le sentiment d’incohérence existentielle et la perplexité devant le déni de la société provoque des sentiments d’injustice, de révolte, et d’impuissance très douloureux.

Une note d’optimisme est cependant posée par la psychologue présente qui met en évidence que cette rupture de filiation tente d’être réparée par les groupes de parole qui permettent de créer une affiliation.

Atelier thématique AREVI 29 mars : inscription

AREVI organise un atelier thématique le 29 mars (sur le même fonctionnement que ceux-ci), merci de vous pouvez inscrire en cliquant sur ce lien si vous souhaitez y participer et en nous contactant : en indiquant votre prénom ou pseudo.
Cet atelier aura lieu de 13H-16h.
3 autres ateliers sont prévus auront les 31 mai, 28 septembre et 29 novembre 2014.

L’atelier a lieu à l’adresse suivante :

Maison des Associations, 23 rue Greneta, 75002 Paris

M° Réaumur – Sébastopol

Suite de la campagne stop au déni de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie

http://stopaudeni.com/la-campagne

Vous trouverez à l’adresse suivante un dossier de presse de l’association Mémoire traumatique et Victimologie très complet de 23 pages avec de nombreuses informations et ressources est téléchargeable à cette adresse.

Le questionnaire sur le parcours de soins et de prise en charge des victimes de violences sexuelles de la même association qui est anonyme, il peut être rempli en ligne (pour ceux qui le souhaitent un PDF est téléchargeable).

Les deux pétitions du site “stop au déni” lancées par l’association Mémoire Traumatique et Victimologie : une de soutien au manifeste Violences et soins pour que les victimes de violences soient enfin protégées, pour qu’elles reçoivent des soins appropriés et pour que leur droits soient respectés ; et l’autre pour faire appliquer la loi afin que les viols et les agressions sexuelles soient reconnues par les tribunaux : http://stopaudeni.com/petitions

Colloque de l’association Docteurs Bru du 31 janvier 2014

Deux adhérentes ont participé au colloque organisé par l’association Docteurs Bru, suite à la publication du livre collectif : “Inceste. Lorsque les mères ne protègent pas leur enfant”, éditeur du livre : ERES sous la direction de Patrick Ayoun et Hélène Romano.
Télécharger le résumé

Collectif Féministe contre le viol : campagne de sensibilisation et de prévention grand public sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants

Le Collectif Féministe Contre le Viol lance dès le 28 janvier 2014 une campagne de sensibilisation et de prévention grand public sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants, campagne conçue et réalisée bénévolement par l’agence PARIS en Australie, axée plus précisément sur le sujet encore tabou qu’est l’inceste.

Cette campagne s’intitule : « L’inceste est toujours un crime ».

Voir le clip sur le site web http://collectif-inceste.org/